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En route pour l’alternance !


2017. L’année de la présidentielle, perspective politique majeure de renouvellement de nos institutions, s’ouvre enfin. Attendue par l’immense majorité des Français comme l’achèvement du quinquennat de François Hollande, 2017 vient également clôturer une année 2016 troublée par de nouvelles attaques terroristes, une morosité économique persistante, une instabilité internationale inédite et la progression des populistes radicaux. Nul doute que notre pays devra affronter de nouvelles épreuves dans les mois qui viennent. Mais les Français ont prouvé qu’ils savaient rester unis et garder la tête haute face à l’adversité.


En 2017 sera renouvelé l’ensemble de nos instances exécutives et parlementaires : élection présidentielle le 23 avril et le 7 mai, élections législatives les 11 et 18 juin, puis élections sénatoriales (auxquelles ne participent que les grands électeurs) le 24 septembre. 2017 sera donc l’occasion de tourner définitivement la page de cinq années de « socialisme », d’hésitations, de renoncements et d’erreurs stratégiques.


La future ex-majorité gouvernementale offre un triste spectacle de désunion. A l’heure où nous écrivons ces lignes, ce ne sont pas moins de cinq ministres et anciens ministres, dont un ancien Premier Ministre, qui se présentent à l’élection présidentielle. Tous avec des programmes différents et une distance assumée sur un bilan dont ils sont pourtant co-responsables. Faire le pari de l’amnésie populaire pour éviter d’assumer l’inventaire d’un quinquennat auquel ils ont tous participé relève d’un cynisme particulièrement déplacé au regard de la période que nous traversons, qui impose responsabilité et courage politique à tous les responsables publics.


Mais c’est encore la décision du Président de la République de ne pas se représenter à l’élection présidentielle qui incarne le plus la démission du pouvoir socialiste. C’est la première fois dans l’histoire de la Ve République qu’un Président sortant renonce à défendre le bilan de son action devant les électeurs. Nous ne souhaitions évidemment pas la réélection de François Hollande en mai prochain, mais sa candidature aurait eu le mérite du courage et de l’honnêteté intellectuelle. Ce dont son quinquennat aura, jusqu’à son terme, cruellement manqué.


En tant qu’élus locaux, premiers maillons de la chaîne républicaine, nous constatons quotidiennement la profonde défiance qui s’est installée entre les citoyens et leurs responsables politiques, toutes tendances confondues et y compris, dans une moindre mesure, au niveau local. Or une société qui ne croit plus en ses représentants est comme une machine sans huile : elle rouille, se crispe, et risque l'explosion à tout instant. A notre modeste niveau et dans tous les aspects de l’action départementale, nous tâchons de reconstruire patiemment le lien de confiance avec les Valdoisiens. Malgré le désengagement de l’Etat et les difficultés financières, nous resterons fidèles à notre ligne de conduite : transparence, responsabilité, exemplarité et courage politique.


Concernant les collectivités locales, nous avons rapidement constaté l’abandon d’une promesse-phare du candidat Hollande en 2012 : conclure un « pacte de confiance » avec les collectivités et garantir le niveau des dotations de l’Etat. Dès 2013, le Gouvernement annonçait la réduction drastique de ses dotations de 27,2 milliards d’euros entre 2014 et 2017, soit un manque à gagner de plus de 160 millions d’euros pour le Val d’Oise. En plus de cette asphyxie financière, les collectivités auront subi le plus mauvais traitement législatif depuis de nombreuses années : réforme des modes de scrutins, redécoupage des cantons et des régions, rythmes scolaires, et une loi de décentralisation anarchique et inapplicable… Les Français et leurs territoires auront été historiquement malmenés durant le mandat de François Hollande !


Pour redresser notre pays, nous apportons naturellement notre plein et entier soutien à François Fillon, auquel la large victoire le 27 novembre dernier donne une légitimité incontestable. Nous prendrons toute notre place au sein de notre famille politique, dignement représentée par un candidat dont la compétence, le sens de l’Etat et l’intégrité ne sont plus à démontrer, pour témoigner du sérieux des engagements de François Fillon auprès des Valdoisiens.


Nous formons le vœu que 2017 soit une année d’alternance, pour réformer en profondeur notre système éducatif, pour recréer les conditions d’une véritable dynamique économique, pour restaurer l’autorité de l’Etat et la confiance des Français dans leurs institutions. Une alternance claire, solide et ambitieuse, de renaissance et de convictions.


L’ensemble des élus du Groupe UVO vous adressent tous leurs vœux de santé, de réussite et de joie pour cette nouvelle année.

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