Attentats de Paris - Message d'Arnaud Bazin

Cergy, le 16 novembre 2015

Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs,

Ce sont de nouveaux évènements d’une exceptionnelle gravité qui nous font nous rassembler ce matin. L’année s’achève malheureusement dans le même deuil national que celui dans lequel elle a débuté.

Je voudrais souligner le dévouement exemplaire des forces de sécurité et des personnels de santé qui, vendredi soir, ont illustré une nouvelle fois la grandeur du service public et lui ont fait honneur. Je salue la réaction collective empreinte d’un grand civisme et d’une grande dignité de nos concitoyens et remercie celles et ceux qui, innombrables de par le monde, ont manifesté leur solidarité envers notre pays.

Le Président de la République l’a énoncé : ce qui s’est produit vendredi soir à Saint Denis et à Paris, c’est « un acte de guerre préparé, organisé, planifié de l’extérieur et avec des complicités intérieures ».

Sans trop vouloir y penser ou l’admettre, nous nous savions exposés à l’horreur aveugle qui a frappé la France. Il nous faut désormais, je le crains, élever notre niveau de conscience et, dans l’unité nationale, sereinement, fermement, nous préparer à affronter des temps incertains.

Il revient à chacun de nous, les élus, les agents du service public, tous les citoyens, de faire vivre partout et en tous lieux les grands principes qui fondent notre République, la Liberté, l’Egalité, la Fraternité. Car l’effort à produire pour que les barbares reculent et que des français n’en viennent plus à assassiner d’autres français, au nom de faux principes religieux, sera colossal.

Avant cela, nous nous rassemblons avec toute la Nation ce matin pour pleurer respectueusement nos morts et exprimer notre compassion à l’égard de leurs familles durement ébranlées.

Je vous prie d’observer maintenant une minute de silence, comme le font l’ensemble de nos compatriotes sur tout le territoire.